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Le Département des Landes et La Poste s’associent au service du "Mieux-vieillir"
27-09-2016
Prévenir la perte d’autonomie et favoriser le soutien à domicile : le Département des Landes et le Groupe La Poste s’engagent dans un dispositif expérimenté cette fin d’année. Il s’appuie sur un bouquet de services numériques et un accompagnement personnalisé.
Le Département des Landes, acteur et territoire d'innovations sociales.
La poste s'engage dans la silver économie en apportant des services de proximité
Dans le cadre de ses missions, le Conseil départemental des Landes a initié une politique d’accompagnement de personnes vulnérables basée sur l’innovation sociale.
Le service de téléalarme public créé en 1986, relie actuellement 8 000 foyers. Créé aussi en 1986, le service d’accompagnement des personnes âgées propose aujourd’hui des activités de prévention à 6 000 foyers. Le numéro vert Im’Age est à la disposition des séniors pour les renseigner et les conseiller sur les dispositifs disponibles dans les Landes.
A l’initiative du Département, le premier village Alzheimer de France verra le jour en 2018 à Dax. Il accueillera 120 résidents et autant de bénévoles engagés aux côtés du personnel médico-social.
Avec la loi de 2015 relative à l’adaptation de la société au vieillissement, qui met en place de nouveaux mécanismes visant à développer le maintien à domicile, le Département a lancé un vaste plan d’adaptation des logements en partenariat avec XL Habitat et entamé une réflexion sur la création de « résidences autonomie ».
Le Conseil départemental des Landes souhaite à présent franchir une nouvelle étape dans le soutien à domicile, en partenariat avec La Poste, qui développe déjà des services pour faciliter le quotidien des personnes âgées. Cette nouvelle étape doit tenir compte de l’évolution de la population, des besoins et des innovations technologiques qui permettent de mieux accompagner les personnes âgées et leurs familles.
Le démarrage de l’expérimentation
Le Département des Landes et La Poste vont travailler de concert afin de signer un accord cadre de recherche et de développement avant le 31 octobre 2016.
Le dispositif
Il s’agit d’un dispositif de suivi et d’assistance personnalisée de la personne vulnérable (âgée ou handicapée) unissant accompagnement humain et innovation technologique.
Il prend en compte les dimensions suivantes :
> la sécurité du domicile et de la personne,
> la communication entre les acteurs de l’écosystème local,
> le lien social et les loisirs,
> la stimulation cognitive,
> l’amélioration de la vie quotidienne.
Il est donc adaptable et différencié selon les publics.
L’accompagnement humain restera essentiel durant toutes les phases de prise en charge, et ce dès la phase de pré-visite du bénéficiaire par une équipe dont la prestation d’analyse des besoins pourra être pris en charge au titre de la prévention de la perte d’autonomie.
Le calendrier 2016
27 septembre : présentation du dispositif général aux 40 volontaires.
Le Conseil départemental et la Poste présentent aux volontaires le dispositif numérique. Il comprend plusieurs technologies qui seront intégrées informatiquement (télé surveillance, télé assistance, tablettes, capteurs, répétiteurs, logiciels particuliers, etc.).
Chaque volontaire choisit en fonction de ses souhaits et de ses besoins.
Novembre : évaluation individualisée des besoins et des solutions. Décembre : installation de l’outillage numérique/démarrage de l’expérimentation.
Une évaluation du dispositif sera également mise en place pour envisager les suites de l’expérimentation.
L’engagement du Département et de La Poste va au-delà d’un test et vise la pérennité économique et opérationnelle du dispositif dans le temps. De la même façon, elles s’assureront que le service sera délivré à un coût maîtrisé.
Les partenaires associatifs
> Union départementale des associations familiales (UDAF)
> Association France Alzheimer (Landes)
> France Parkinson (Landes)
> Générations mouvement
> Association départementale des conjoints survivants des Landes.
Ce dispositif va changer la vie des personnes vulnérables
Quelques exemples :
Le service de téléalarme devient téléassistance
Depuis 2 ans, Roselyne, 86 ans, est abonnée au service de téléalarme des Landes. Ce service la rassure et rassure ses proches mais il lui arrive d’oublier de porter son médaillon autour du cou…
et quand sa famille ou des connaissances viennent la voir à la maison, elle ne le porte pas. Elle n’est pas aussi vieille après tout ! Après le passage de l’installateur, plus de médaillon, mais une sécurité accrue ! Les capteurs placés dans le domicile à des endroits discrets veillent. Si une situation différente des habitudes de Roselyne est détectée, un message peut être envoyé à ses aidants pour lever le doute. Roselyne est aussi plus en sécurité dans son jardin ou quand elle se ballade. En cas de problèmes, elle peut contacter la plate-forme de téléassistance qui sera précisément où elle se situe.
8 médicaments par jour ? Le pilulier électronique sécurise
Entre ses problèmes de sommeil et sa maladie, Jacqueline doit prendre 8 médicaments par jour ! Sa fille Edith ou son fils Jean vient réguliè- rement lui préparer les doses dans son pilulier. Mais avec ses problèmes de mémoire, Jacqueline et ses proches ne sont jamais sûrs que les médicaments ont été pris et au bon moment de la journée... Le pilulier électronique fourni sécurise Jacqueline et ses proches ! Les médica- ments ne sont accessibles qu’au moment de la journée où ils doivent être pris. Un signal sonore indique ce moment. Une fois les médicaments pris, il suffit à Jacqueline de valider la prise en appuyant sur un bouton.
L’assistance au quotidien ? Du sur-mesure qui évolue
Malgré sa récente chute, René veut rester chez lui ! Ses enfants s’interrogent sur la meilleure façon de l’accompagner dans ce choix. Devant la profusion de technologies et de services qui vantent chacun leur mérite, comment s’y retrouver ? Comment choisir ceux qui répondront au mieux à ses besoins ? La visite de l’ergothérapeute du Conseil départemental a permis de préciser ses besoins. Toutes les technologies proposées n’ont pas été installées. Certaines étaient parfaitement inutiles. Il en est de même pour les services proposés. Les technologies et services proposés à René répondent à ses besoins : pourquoi porter une montre de géolocalisation alors que le téléphone portable proposé remplit le même usage de façon plus discrète ? En revanche, si les besoins de René évoluent, l’offre évoluera aussi.
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