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  • 06/12/2022 UNE MISE AU POINT DE XAVIER FORTINON SUR LA RéFORME DES RETRAITES

    Dans une lettre à François Sauvadet, président de l’Assemblée des Départements de France, le président du Conseil départemental des Landes regrette la prise de position favorable à la réforme des retraites d’Olivier Richefou, représentant de l’ADF, lors d'une réunion de concertation des élus sur le sujet.
    Xavier Fortinon rappelle son opposition à cette réforme et regrette qu’une telle opinion ait été exprimée au nom de l’ADF, sans concertation préalable.

  • 16/11/2022 DéCèS DE M. JEAN-MARIE BOUDEY

    Communiqué de Xavier Fortinon, Président du Département des Landes

    C’est avec une profonde tristesse que j’ai appris le décès de Jean-Marie Boudey, ancien maire de Luxey et conseiller général de 1994 à 2008 et de 2010 à 2015.

    Jean-Marie Boudey était un élu dévoué et enthousiaste, unanimement apprécié par ses pairs et les agents du Département en tant que président de la commission du personnel.

    Sa faconde et son sens de la convivialité marquaient les esprits.

    Il s’était investi dans l’action publique avec des valeurs de gauche et républicaines, défendant avec force et persuasion les dossiers de son canton, en particulier le festival Musicalarue.

    Féru de patrimoine et d’aménagement du territoire, Jean-Marie Boudey avait également présidé le Conseil d’architecture, d’urbanisme et d’environnement (CAUE) des Landes et d’Aquitaine.

    A sa famille et à ses proches, j’adresse en mon nom personnel et au nom du Département, mes plus sincères condoléances.

  • 02/08/2022 COMMUNIQUé DE PRESSE DE XAVIER FORTINON | ANNULATION DES COMPéTITIONS WSL

    Communiqué de Xavier Fortinon, président du Département des Landes suite à l’annulation du Quiksilver/Roxy Pro France.

    "La décision de la WSL et de Boardriders d’annuler l’édition 2022 du Quiksilver/Roxy Pro France Challenger Series, est regrettable sur le fond et assez choquante sur la forme.

    Cette décision a été annoncée sans concertation préalable avec le territoire, dont les vagues comptent parmi les plus belles d’Europe et attirent chaque année des milliers de pratiquants.

    Informer de cette décision unilatérale l’ensemble des partenaires par un mail laconique, un vendredi soir à 19 heures, n’est pas respectueux du monde du surf, des sportifs, du public et des collectivités locales qui ont toujours été à l’écoute des organisateurs.

    En 2020 et 2021, dans un contexte où la WSL avait décidé d’un nouveau format (challenger séries), les collectivités locales (Département, MACS, communes et Région) avaient pris des initiatives afin d’envisager le retour du Pro France au plus haut niveau circuit mondial (Championship Tour).

    Si l’essentiel des financements envisageables demeurent du ressort du secteur privé, un positionnement renforcé de chacun était étudié, dans un contexte où l’Etat français était appelé à participer et apporter lui-même une contribution forte.

    En dépit de cette décision brutale d’annulation, qui fait suite à des restructurations dans la filière qui ont touché notre territoire, il convient de rappeler que les Landes demeurent l’épicentre du surf dans l’hexagone.

    Le Surf est inscrit dans notre culture et notre patrimoine. Il constitue un élément majeur de son développement économique et social.

    Le Département des Landes, déjà maître d’ouvrage du siège de la Fédération Française de Surf (FFS) à Hossegor et de l’Académie du Surf et des Activités du Littoral (ACASAL) à Soustons, poursuivra son soutien (aides aux manifestations, aux écoles de sport, …) à cette discipline majeure, l’une des 60 qui fondent l’identité et la diversité du sport landais, animée par de nombreux professionnels et acteurs associatifs bénévoles.

    En lien direct avec les autres collectivités et la FFS qu’il sait particulièrement attachée au territoire et à ses valeurs (sport de nature, handisurf,…), le Département reste mobilisé pour que les Landes accueillent à nouveau des compétitions à la hauteur de ses vagues."

    Xavier FORTINON
    Président du Conseil départemental des Landes

     

  • 02/08/2022 INCENDIES EN GIRONDE | JEAN-LUC GLEYZE, SOPHIE BORDERIE ET XAVIER FORTINON DEMANDENT à LA PRéFèTE DE NOUVELLE-AQUITAINE DE RéUNIR LES ÉTATS GéNéRAUX DU MASSIF DES LANDES DE GASCOGNE DèS L’AUTOMNE

    Jean-Luc Gleyze président du Département de la Gironde, Sophie Borderie, présidente du Département du Lot-et-Garonne et Xavier Fortinon, président du Département des Landes, demandent à la Préfète de Nouvelle-Aquitaine de réunir les États Généraux du massif des Landes de Gascogne dès l’automne.

    "Madame la Préfète, 
    Alors que les deux terribles incendies qui balafrent désormais le littoral girondin et la forêt des Landes de Gascogne viennent à peine d'être fixés, ils ont d'ores et déjà marqué l'histoire de la protection civile dans notre pays. Il y aura désormais un "avant" et un "après".

    Ces feux génèrent dès à présent des questions, qui nous sont formulées par celles et ceux qui les ont subis, mais aussi plus généralement par les habitants du massif. Ils nous obligeront, une fois que les cendres seront refroidies, à nous les poser collectivement, à y apporter les éléments de réponses, ainsi que les solutions qui devront être mises en œuvre. En somme, à retirer de ces deux cicatrices béantes un retour d'expérience qui soit profitable pour qu'à l'avenir, alors que le changement climatique est à l'œuvre, nous ne soyons plus confrontés à des feux d'une telle ampleur.

    Ce retour d'expérience devra prendre acte de la nature différente des deux situations : 
    - une forêt littorale d'un côté, avec les particularités supplémentaires d'une forêt usagère à La Teste de Buch, et sa proximité avec d'importantes zones habitées et touristiques.
    - une forêt de production plus classique dans le plateau des Landes de Gascogne, où les modes de vie et d'exploitation forestière sont fondés sur son histoire et son appropriation par celles et ceux qui y vivent.

    Il devra également tenir compte de l'unité profonde de ce massif forestier créé par l'homme pour répondre à des enjeux primordiaux : la fixation des dunes et l'assainissement des zones marécageuses, grâce à l'essence locale la plus adaptée au sol et au climat qu'est le pin maritime.

    Le massif forestier des Landes de Gascogne a façonné localement son paysage et sa culture. Il est le socle de l'activité économique du territoire en même temps qu'un patrimoine bâti naturel et culturel irremplaçable.

    Aussi, répondre aux questions de l'après, c'est-à-dire de la montée du risque lié au réchauffement climatique et à l'évolution démographique de nos territoires, c'est bien sûr n'esquiver aucun sujet, mais c'est aussi ne pas perdre la mémoire.

    Il faudra prendre acte des paramètres nouveaux qui se sont imposés à nous de façon inéluctable, qui ont contribué à l'ampleur des incendies et qui témoignent du dérèglement climatique : une température caniculaire, un degré d'hygrométrie excessivement bas, une végétation asséchée par un hiver et un printemps insuffisamment humides, des vents tournants et imprévisibles.

    Nous devrons parler du rapport entre urbanisme et forêt, d'organisation de l'espace, des dessertes du massif, de son accessibilité, de replantation et d'entretien forestier, de vulnérabilité à d'autres risques comme les tempêtes.

    Nous devrons nous pencher sur la protection incendie, à l'aune de la stratégie développée au fil des jours face à cet épisode climatique particulier. Aborder de façon sincère et objective la question des moyens aériens, de leur localisation sur le plus grand massif de résineux d'Europe, de notre capacité à Intervenir à "feu naissant". Ne pas éluder la question des moyens des SDIS, notamment dans les départements girondin et landais qui, avec des valeurs absolues différentes, constatent un taux de croissance démographique conséquent, alors que la Loi Démocratie et Proximité a bloqué en année 2002 le calcul de leur financement.

    Nous devrons effectuer ce travail entre l'État, nos trois départements, mais aussi bien entendu avec l'ensemble des acteurs concernés par le devenir de notre massif et de sa protection : nos SDIS évidemment, mais aussi les représentants des sylviculteurs, des DFCI, du CRPF, du Parc Naturel des Landes de Gascogne, ainsi que la Région, entre autres ...

    SI nous vous écrivons aujourd'hui, en qualité de Préfète de région, c'est pour solliciter que vous preniez à l'automne le pilotage des "États généraux du massif des Landes de Gascogne". Au-delà des sujets évoqués ci-dessus, cet outil de gouvernance que nous appelons de nos vœux pourra également permettre, sous votre autorité, d'activer scientifiques et universitaires afin qu'ils nous apportent un éclairage averti notamment sur les questions climatiques, ou sur les perspectives adaptées de reconstruction de la forêt.

    Il nous semble souhaitable que ces États généraux avancent de façon dynamique, en périodicité comme en durée, pour proposer des solutions concrètes permettant en particulier de préparer la saison estivale 2023 dans des conditions sereines.

    Ne doutant pas pouvoir compter sur votre intérêt pour cette proposition d'États généraux au regard de votre implication active lors de ces incendies, nous vous prions de croire, Madame la Préfète, à l'assurance de nos respectueuses salutations."

  • 19/07/2022 INCENDIES EN GIRONDE | JEAN-LUC GLEYZE ET XAVIER FORTINON INTERPELLENT LE PRéSIDENT DE LA RéPUBLIQUE

    Jean-Luc Gleyze, président du Département de la Gironde et du Service Départemental d'Incendie et de Secours (SDIS33), et Xavier Fortinon, président du Département des Landes, interpellent Emmanuel Macron au sujet des incendies qui font encore rage en Gironde. 

    « Monsieur le Président de la République,

    Depuis ce mardi 12 juillet, le doigt brûlant du changement climatique est venu se poser sur le plus grand massif forestier occidental, un des poumons de France. Ce sont près de 20 000 hectares de forêt qui ont brûlé et brûlent encore en Gironde et aux portes du département des Landes. C’est plus de la superficie de la ville de Paris qu’il manque désormais à la forêt des Landes de Gascogne. Si cela semble peu au regard de la surface totale du massif, il ne faut pas oublier qu’il reste toujours près d’un million d’hectares qui menacent d’être la proie des flammes. Nos deux départements sont d’ailleurs très régulièrement sujets à des départs de feux, et nous mesurons quotidiennement la fragilité et la vulnérabilité de cet espace forestier.

    Ces brasiers préfigurent ceux à venir chaque été sur une large partie du territoire national, à l’image de ceux de Crête, d’Espagne, du Portugal et d’Italie si nous ne nous préparons pas à y faire face. Le rythme de ces incendies d’ampleur ne cesse d’ailleurs de s’accentuer depuis ces soixante dernières années en Gironde et dans les Landes : en 1949, 1976, 1989, 1990, 2003, 2016, 2017, 2021. Ce n’est pas là une exception, mais un phénomène qui s’inscrit dans notre quotidien et qui s’aggrave avec les effets du réchauffement climatique. Il représente un risque majeur pour les habitants, leurs infrastructures mais aussi l’environnement. Du Rhône à nos deux départements, se dessine une ligne sous laquelle la végétation est proche de la sécheresse depuis de longs mois, où les températures grimpent et où les étés débutent de plus en plus tôt et durent toujours plus longtemps.

    Si comme nous l’avons vu lors de la crise sanitaire, la solidarité locale a pris le relais pour aider les sinistrés et les pompiers, nous ne mettrons pas un terme à ces brasiers avec une organisation de la Sécurité civile telle que nous la connaissons. Ces risques connus et croissants pointent avec urgence les questions de la prévention des incendies et de la stratégie d’intervention en matière de Sécurité civile. Ainsi, permettez-nous, par cette lettre ouverte, de vous alerter sur trois points autour du triptyque fonctionnement, équipement et coordination.

    Les moyens dédiés au fonctionnement des Services Départementaux d'Incendie et de Secours (SDIS). Les incendies ont démontré les limites du modèle de financement des SDIS, dont les ressources relèvent essentiellement des Départements, des établissements de coopérations intercommunales et des communes. La loi DemoProx fonde les contributions de ces derniers sur leur population de 2002. Or, n’est-il pas absurde que l’assiette sur laquelle se fixe le financement des secours n’ait pas évolué en 20 ans ? En Gironde et dans les Landes, ce sont 380 000 habitants supplémentaires enregistrés depuis cette date. Une croissance qui s’est traduite par une progression fulgurante du nombre d’interventions de nos sapeurs-pompiers, qui s’élève à 187 000 interventions par an. Une révision de cette loi est impérative, à l’aune de la croissance démographique, de la hausse des interventions et des menaces, pour permettre aux territoires de disposer de moyens calibrés. Il en va du modèle de protection civile français, de la sécurité des femmes et des hommes qui servent nos populations et de la qualité du maillage territorial de nos centres de secours.

    Le renforcement de la force aérienne nationale de la Sécurité civile. Il est une règle dans l’intervention des pompiers : celle du « feu naissant ». Comme une personne victime d’une crise cardiaque doit être secourue dans les premières minutes, un incendie se doit d’être repéré et traité dès qu’il apparaît. Pour ce faire, la protection aérienne, composée des Canadairs et des Dash, s’avère cruciale. Leur rôle a été indispensable pour mettre un terme à la centaine de départs de feu qui se sont déclarés, notamment dans les Landes, en simultanéité avec les incendies de La Teste et de Landiras. Mais nous ne disposons en France que de douze Canadairs, sollicités de part et d'autre du territoire national et européen en fonction des besoins. Outre l’amélioration des conditions de travail des pilotes, des techniciens et des agents de piste, nous devons aussi assurer leur présence sur une partie plus large du territoire. Si chaque été, des moyens aériens sont prépositionnés en Corse, force est de constater que le temps des autorisations et l’éloignement des appareils ne sont pas compatibles avec la temporalité d’incendies. Il faut donc envisager une flotte plus conséquente, et une répartition territoriale adaptée. Un dispositif avancé dans le Sud-Ouest permettrait de protéger le massif forestier de résineux le plus important d’Europe, et même d’intervenir par-delà les Pyrénées.

    La coordination des forces nationales et européennes. Il faut élaborer une stratégie de lutte contre les incendies à trois échelles. Interdépartementale, d’une part, en partenariat avec l’État, les collectivités et les acteurs impliqués, afin d’établir une stratégie de décentralisation des moyens aériens sensible aux réalités des massifs forestiers locaux, qui passe notamment par la mutualisation des moyens des SDIS. Nationale, d’autre part, avec le renforcement de la flotte aérienne de la Sécurité civile. Européenne, enfin, particulièrement par l’augmentation de la dotation allouée au mécanisme européen de protection civile (MEPC) qui permet l’entraide entre États membres de l’Union européenne, et plus particulièrement en développant notre coopération avec l’Espagne, le Portugal ou la Grèce qui connaissent, eux aussi, des incendies d’ampleur.

    Ces trois points doivent être traités simultanément pour apporter une réponse efficace et cohérente, c’est-à-dire améliorer la prévention, la préparation et la réaction aux catastrophes qui s’annoncent toujours plus graves. Ainsi, avec l’insistance des circonstances, nous en appelons aujourd’hui à une initiative de l’Etat pour un Plan national de résilience contre le risque incendiaire.

    C’est l’histoire des incendies en France que réécrivent ces deux sinistres majeurs dont le retentissement est national. Monsieur le Président de la République, ils nous obligent à être toutes et tous au rendez-vous. C’est, d’une part, en tant que président du département de la Gironde et en tant que président de son SDIS et, d’autre part, en tant que président du département des Landes que nous vous écrivons. Mais c’est avant tout en tant qu’enfants de cette forêt à laquelle les Françaises et les Français peuvent désormais s’identifier : celles des Landes de Gascogne. »

  • 16/05/2022 CRISE AVIAIRE : AUTORISATION DU RETOUR DE L’éLEVAGE EN PLEIN AIR

    Dans une lettre du 13 mai adressée à Xavier Fortinon, président du Département des Landes, Julien de Normandie, ministre de l’Agriculture, déclare autoriser l’accès aux parcours extérieurs pour les palmipèdes à foie gras de plus de 35 jours, sans prise en compte des Zones à Risques Particuliers ou à Risque de Diffusion. Cette dérogation est applicable jusqu’au 15 juin.

     

  • 11/03/2022 DéCèS DE GUY DESTENAVE

    Communiqué de presse de Xavier Fortinon, Président du Département des Landes

    Guy Destenave, maire socialiste de Pissos de 1983 à 2014, président de la communauté de communes de 1993 à 2014 et conseiller général de 1973 à 2015, nous a quittés.

    Il fut aussi président de l’Office départemental des HLM de 1980 à 2004.

    Son premier combat fut éducatif. En tant qu’instituteur, il mit toute son énergie à faire vivre l’égalité des chances et les valeurs de l’école républicaine.

    Au Département, il présida la commission des finances de 1979 à 2008 avec rigueur et autorité. En séance publique, il se livrait à des exercices de pédagogie de haut-vol, n’hésitant pas à aller à contre-courant pour susciter le débat et pousser la réflexion jusqu’au bout.

    Sa compréhension intime des enjeux de la Haute Lande, couplée à un caractère bien trempé, l’ont conduit à diriger pendant plus de trente ans la mairie de Pissos. Il y fut un maire bâtisseur, déterminé à agir pour ses administrés, attaché au service public et à l’aménagement de son territoire, soucieux du moindre détail.

    Au nom de l’Assemblée départementale et en mon nom, j’adresse à sa famille et à ses proches, mes plus sincères condoléances.

     

  • 04/03/2022 SOUTIEN À L’UKRAINE : LE DéPARTEMENT VOTE UNE AIDE D’URGENCE

    Lors du débat d’orientation budgétaire de ce vendredi 4 mars, Xavier Fortinon, Président du Conseil départemental des Landes, a introduit la session de l’assemblée départementale par une allocution relative à la crise en Ukraine.

    Après avoir salué le courage du peuple ukrainien et de ses dirigeants qui résistent face à l’envahisseur et exprimé au nom des élus du Département leur pleine et entière solidarité, Xavier Fortinon a souligné qu’au moment où le conflit se durcit, ce sont d’abord aux conséquences humaines auxquelles il faut faire face et répondre dans l’urgence :
    « Le nombre de réfugiés ukrainiens bondit jour après jour. Ils sont déjà plus d’un million à avoir quitté leur pays pour échapper à la guerre. Parmi eux des femmes, des enfants. Leurs témoignages nous bouleversent et nous interpellent, tout comme la détermination du peuple ukrainien à résister. La France doit se montrer à la hauteur de ses devoirs républicains et rester fidèle à ses valeurs humanistes. »

    Le Département des Landes participera donc activement à l’élan de solidarité qui se met en place en France, notamment en lien avec l’Assemblée des Départements de France.

    Ce vendredi 4 mars, l’assemblée a voté une première participation d’urgence de 50 000 € au fonds d'action extérieure des collectivités territoriales (FACECO) activé par le Ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères.

    Le Département va également participer à la construction d’un dispositif d’accueil et d’accompagnement des réfugiés en concertation avec l’État, les communes, XL Habitat et les associations.

    De potentielles structures d’accueil d’urgence ont également été identifiées avec les PEP40 et la Ligue de l’enseignement.

    Au-delà de ces mesures d’urgence, l’assemblée se mobilisera autant que de nécessaire pour la mise en œuvre de nouvelles actions si elles se révèlent nécessaires au fur et à mesure de l’évolution de la crise.

  • 17/02/2022 TRAVAUX ROUTIERS | LA RD 437 RéOUVERTE à LA CIRCULATION

    Suite aux fortes précipitations du printemps 2020 ayant causé des affaissements de chaussée et des glissements de talus, la RD 437 reliant Castelnau-Tursan à Saint-Loubouer était fermée à toute circulation depuis le 19 mai 2020. Après plusieurs mois de travaux, sa réouverture sera effective dès ce weekend.

    Les travaux menés, d’un montant global de 600 000 €, ont été réalisés en deux tranches :
    • Purge et drainage de la chaussée et mise en œuvre d’un revêtement d’imperméabilisation de la grave non traitée par l’entreprise BAUTIAA en juin 2021 ;
    • Assainissement du réseau hydraulique, renforcement des talus, reprise de la structure de la chaussée et renforcement de la couche de roulement par l’entreprise SPIE-BATIGNOLLES entre octobre 2021 et février 2022.

    En complément de ces travaux, les services du Conseil départemental sont intervenus du 10 au 17 février pour la pose des glissières de sécurité puis la remise en état de la voirie.

    La réouverture à la circulation de la RD 437 est donc dorénavant possible et sera effective dès ce weekend.

    Toutefois, une dernière intervention sera nécessaire : les enduits de surface définitifs seront réalisés au printemps 2022, période avec une météo favorable à la mise en œuvre de revêtements aux liants hydrocarbonés. Cela nécessitera alors la mise en place d’une déviation pendant 1 à 2 jours.
     

  • 27/01/2022 CRISE AVIAIRE

    Communiqué de Xavier FORTINON, Boris VALLAUD, Monique LUBIN et Eric KERROUCHE

    À l’occasion de la réunion de crise sur l’Influenza Aviaire Hautement Pathogène présidée ce jour par Madame La Préfète des Landes, le Président du Conseil départemental des Landes et les parlementaires socialistes landais ont réaffirmé leur souhait de voir l’organisation du dépeuplement tenir compte des animaux proches de la commercialisation pour permettre leur mise sur le marché.

    Ils ont par ailleurs rappelé leur attachement à la mise en place d’une expérimentation sur la vaccination des animaux et ont à nouveau exprimé la volonté que le territoire landais soit intégré dans cette expérimentation.

  • 17/12/2021 16 ASSOCIATIONS DE CHEFS METTENT LE FOIE GRAS à L’HONNEUR

    9 Français sur 10 consomment du foie gras selon une enquête du CSA de novembre 2021 et près de 75% ont prévu d’en déguster pour les fêtes de fin d’année !

    Alors que certains maires de grande villes ont prévu de bannir le foie gras des réceptions qu’ils organisent, 16 associations, représentant plusieurs dizaines de milliers de chefs cuisiniers à travers la France et à l’international, signent un manifeste de soutien à la filière foie gras.

    Le Manifeste souligne notamment que le foie gras est « l’ambassadeur de notre art de vivre, qu’il participe au rayonnement de nos savoir-faire et de notre culture dans le monde entier ».

    Ces chefs s’engagent à mettre à l’honneur le foie gras, « source inépuisable d’inspiration culinaire »  à l’occasion des fêtes et au-delà.

    Le Département des Landes, premier territoire producteur de foie gras traditionnel en France, engagé aux côtés des acteurs de la filière, soutient cette démarche à travers une campagne de promotion du Manifeste dans la presse quotidienne régionale.

    Lire le Manifeste

  • 12/12/2021 MONT-DE-MARSAN ET LES LANDES INTéRIEURES VEULENT LEUR TGV !

    Près de 200 000 personnes vivent dans l’arrondissement de Mont-de-Marsan.

    200 000 citoyennes et citoyens, mal aimés de la desserte ferroviaire, contraints d’utiliser la voiture pour aller travailler à Bordeaux ou à Dax, empêchés d’envoyer leurs enfants poursuivre leurs études à Bordeaux ou Toulouse, parfois forcés au déménagement en raison de l’enclavement.

    La gare de Mont-de-Marsan, c’est aujourd’hui un TER circulant sur une voie unique non électrifiée à une vitesse moyenne inférieure à 80 km/h. 1h30 pour parcourir 130 km.

    Depuis quelques mois, à l’initiative de l’État et des régions Nouvelle-Aquitaine et Occitanie, les projets de lignes à grande vitesse Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax sont à nouveau à l’ordre du jour. Ils conduiraient notamment à la création d’une gare TGV dans l’agglomération de Mont-de-Marsan.

    C’est une opportunité unique, et historique, qui s’offre à nous aujourd’hui. Nous n’avons pas le droit de la refuser. Nous ne voulons pas continuer à regarder passer les trains.

    Comme l’a souligné récemment le président de la Chambre de commerce et d’industrie des Landes, la création de lignes nouvelles à grande vitesse permettra de désenclaver un territoire trop longtemps tenu à l’écart du maillage ferroviaire à grande vitesse européen.

    Le projet GPSO permettra de répondre aux besoins de mobilité décarbonée dans les Landes, le département le plus vaste de France avec la Gironde.
    La nouvelle ligne sera déterminante pour créer les conditions du report modal des poids lourds de la route vers le rail.

    Avec les LGV Bordeaux-Dax et Bordeaux-Toulouse, Mont-de-Marsan et les Landes intérieures auraient des trains à destination de Bordeaux (35 minutes), Toulouse (1h40), Dax (20 minutes), Bayonne (35 minutes) ou Agen (1h), mais aussi de Paris (2h45).

    Le Département, à une très large majorité, a réaffirmé vendredi son engagement en faveur du projet et voté le plan de financement proposé par l’État, relevant sa participation de 10 M€.

    Bien sûr, le chemin sera encore long. Bien sûr, de nombreux aspects devront faire l’objet de précisions, notamment sur l’ingénierie financière, notamment sur les dessertes de la future gare.

    Mais nous ne pouvons pas hésiter plus longtemps au risque que les Landes et en particulier l’agglomération de sa ville préfecture restent à l’écart de l’aménagement ferroviaire.

    Il est temps, aujourd’hui, que chacun prenne ses responsabilités pour achever le raccordement du sud aquitain à la grande vitesse.

    Charles DAYOT
    Maire de Mont-de-Marsan
    Président de Mont-de-Marsan Agglomération
      Xavier FORTINON
    Président du Conseil départemental des Landes
     

  • 24/11/2021 DéCèS DE JEAN-ROLAND BARRèRE

    Communiqué de presse de Xavier Fortinon, Président du Département des Landes, suite au décès de Jean-Roland Barrère, Président de la Fédération de chasse des Landes.

    C’est avec une grande tristesse que j’ai appris le décès de Jean-Roland Barrère, président de la Fédération de chasse des Landes.

    Grand défenseur de la ruralité, homme d’action mais aussi de dialogue, il a oeuvré pour que la Fédération de chasse devienne un acteur incontournable du développement  durable dans les Landes.

    Avec le soutien du Département, il a engagé les chasseurs dans des actions marquantes de préservation de la nature comme la création du centre de soin de la faune sauvage Alca Torda à Pouydesseaux.

    En mon nom et au nom de l’Assemblée Départementale, je présente à sa famille et à ses proches mes plus sincères condoléances.

  • 28/10/2021 SUSPENSION DES ARRêTéS SUR LES CHASSES TRADITIONNELLES

    Communiqué de presse de Xavier Fortinon, Président du Conseil départemental des Landes, Renaud Lagrave, Vice-président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, Hervé Bouyrie, Président de l’Association des maires des Landes

    La suspension des arrêtés du gouvernement autorisant les chasses traditionnelles à l’alouette est un nouveau coup dur pour les pratiquants et une réelle menace pour l’ensemble des chasses traditionnelles dans les Landes.
    Le juge des référés du Conseil d’Etat souligne qu’il existe un « doute sérieux » sur la légalité de ces arrêtés au regard des directives européennes.
    Dans l’attente du jugement sur le fond, il appartient dès à présent au gouvernement de lever ces doutes en travaillant sur de nouvelles bases argumentaires.
    Nous sommes prêts à participer à ce travail aux côtés des chasseurs, comme nous l’avons déjà exprimé au Premier Ministre.
    Le combat juridique et culturel pour la sauvegarde de nos pratiques rurales doit se poursuivre dans le calme mais avec détermination.
    Les chasseurs jouent un rôle éminent dans la gestion de notre environnement et de la biodiversité. Si l’on décourage la pratique de la chasse cela aura immanquablement des répercussions négatives sur notre cadre et notre qualité de vie.

  • 30/09/2021 COMMISSION PERMANENTE | LE DéPARTEMENT RENFORCE L’ACCOMPAGNEMENT DES SERVICES D’AIDE à DOMICILE

    La commission permanente du Département des Landes, présidée par Xavier Fortinon vendredi 24 septembre, a voté à l’unanimité plusieurs dossiers dont le renforcement des moyens d’accompagnement des services d’aide à domicile (SAAD).

    Les structures associatives, CCAS et CIAS engagées dans cette expérimentation de réforme de la tarification des SAAD vont bénéficier de crédits supplémentaires, 513 422 € au total, ventilés en fonction du volume horaire d’activité.

    Au cours de cette même réunion, l’Assemblée départementale a voté la répartition des crédits des fonds de péréquation de la taxe professionnelle et des droits de mutation pour respectivement 3,7 M€ et 10,7 M€, au bénéfice des communes et intercommunalités landaises.

    Les élus ont également décidé que le Département prendra en charge à 100 % les analyses nécessaires pour la reprise d’activité et les mouvements d’animaux des filières palmipèdes à foie gras et volailles maigres impactées par l’épizootie de l’influenza aviaire (dans la limite de 500 € par analyse).

     

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