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  • 06/07/2020 COMMUNIQUé DE PRESSE DE XAVIER FORTINON, PRéSIDENT DU CONSEIL DéPARTEMENTAL DES LANDES ET DU SDIS40

    Lors du dernier conseil municipal de Dax et dans un article récent de SudOuest, M. Guillaume Laussu, pompier volontaire devenu conseiller municipal de Dax et adjoint en charge de la sécurité, dit ne pas comprendre pourquoi il est aujourd’hui contraint de mettre fin à ses activités de pompier.

    Il reproche même au président du SDIS de ne pas trouver de solution pour une réaffectation dans la caserne de Saint-Paul-lès-Dax.

    N’ayant pas voulu m‘exprimer sur ce dossier avant de rencontrer M. Laussu, je tiens aujourd’hui à apporter les précisions suivantes pour rétablir la vérité des faits.

    M. Laussu a fait le choix, tout à fait respectable par ailleurs, d’être candidat à l’élection municipale de Dax et, après avoir été élu, d’accepter un poste d’adjoint.

    Il ne pouvait ignorer au moment de faire ces choix qu’ils étaient réglementairement incompatibles avec la poursuite de son engagement de pompier volontaire.

    En effet, le code général des collectivités territoriales interdit à un pompier volontaire intervenant dans une commune de plus de 5 000 habitants d’être en responsabilité d’adjoint au maire de cette commune.

    Le nouvel adjoint au maire de Dax ne peut donc demeurer pompier volontaire au centre de secours de Dax ni d’ailleurs à celui de Saint-Paul-lès-Dax, qui fait partie du centre de secours principal de l’agglomération dacquoise. Interrogé sur ce point, la réponse du ministère de l’Intérieur est catégorique (cf courrier joint).

    J’ai indiqué à M. Laussu que je regrettais vivement qu’à partir d’un choix personnel dont il connaissait parfaitement les conséquences, il alimente une polémique.

    En tant que président du SDIS, mon devoir est de faire respecter la loi. Et je ne souhaite pas de régime d’exception pour les élus. En République, un mandat créée des devoirs, pas des privilèges.

    Si le nouvel adjoint à la sécurité de Dax considère qu’il faut changer la loi, je lui suggère de passer par la voie parlementaire et de saisir le député de sa circonscription, qui siège dans la majorité gouvernementale.  Je suis d’ailleurs disposé à appuyer cette démarche.

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