le Bahus - Point N° 05 231 555

La qualité de l'eau du Bahus est suivie à Lauret depuis 2012, en amont du barrage de Miramont-Sensacq, dans le cadre d'un réseau de surveillance sous maîtrise d'ouvrage de l'agence de l'eau Adour-Garonne.

Le bilan des premières campagnes fait état d'une qualité de l'eau globalement dégradée, et traduit l'existence d'apports en excès de matières organiques, de nutriments et de matières en suspension.

Un déclassement majeur est enregistré à l'issue de la campagne 2015. Celui-ci est intervenu dans la plus mauvaise classe de qualité pour l'altération "nitrates" en raison de concentrations mesurées le 19 janvier (52 mg/l), le 18 février (66 mg/l) et le 14 septembre (66 mg/l).

En parallèle, d'autres déclassements se sont produits dans la classe de qualité moyenne pour les altérations suivantes : "matières organiques et oxydables", "minéralisation" et "micropolluants minéraux (mesurés sur eau brute)".

Enfin, les derniers résultats obtenus au niveau de Lauret conduisent à classer l'eau du Bahus parmi les eaux inaptes à la production d'eau potable. En revanche, l'eau du Bahus permet l'abreuvage des animaux matures, moins vulnérables (bovins et ovins), avec une surveillance accrue, et est apte à l'élevage de tous les poissons adultes peu sensibles.

Analyses hydrobiologiques

La qualité hydrobiologique du Bahus est suivie au niveau de Lauret depuis 2013 par le biais de l'étude des communautés de macro-invertébrés benthiques et de diatomées.

Les premières notes obtenues traduisent une qualité biologique globalement moyenne et témoignent de l'existence de perturbations récurrentes liées à la présence de matières organiques et de nutriments.

Ce premier bilan confirme les observations réalisées sur le plan physico-chimique, en particulier la présence régulière et en concentrations importantes de nitrates, mais son évolution devra être surveillé dans les années à venir.