Réseau départemental de suivi de la
qualité des eaux superficielles landaises
 

 
Carte 1443 E Amou. Montfort-en-Chalosse (1:25000) - Source IGN

 
Analyses physico-chimiques

La qualité de l'eau du Luy est suivie depuis 1975 à Bastennes (lieu-dit Cherrou), quelques kilomètres après sa formation issue de la confluence entre le Luy de Béarn et le Luy de France, dans le cadre d'un réseau de surveillance sous maîtrise d'ouvrage de l'agence de l'eau Adour-Garonne.

Le bilan des campagnes de surveillance fait état d'une qualité de l'eau régulièrement dégradée, et traduit l'existence d'apports réguliers de matières organiques, de nutriments et de matières en suspension dans le cours d'eau.

Depuis le début des années 1990, les résultats enregistrés pour certaines altérations se sont nettement améliorés. C'est principalement le cas des "matières azotées", et dans une moindre mesure des "matières organiques et oxydables".

Le bilan 2015 est le plus favorable de la chronique. En effet, aucun déclassement majeur n'a été observé.

Les déclassements les plus importants sont intervenus dans la classe de qualité moyenne pour les altérations "nitrates", "particules en suspension" et "micropolluants minéraux (mesurés sur eau brute)".

Enfin, les derniers résultats obtenus au niveau de Bastennes conduisent à classer l'eau du Luy parmi les eaux inaptes à une utilisation directe en aquaculture. En revanche, cette eau permet l'abreuvage de tous les animaux, y compris les plus sensibles.

Analyses hydrobiologiques

La qualité hydrobiologique du Luy est suivie au niveau de Bastennes depuis de nombreuses années à travers l'étude des communautés de macro-invertébrés benthiques (depuis 1987) et de diatomées (depuis 2005).

Les derniers résultats issus de l'étude des invertébrés traduisent une très bonne qualité biologique. En revanche, les notes issues de l'étude des diatomées sont moyennes et semblent indiquer que les apports réguliers de nutriments (en particulier de nitrates) détectés dans le cadre de la surveillance physico-chimique entraînent des perturbations pour le développement de la vie aquatique.