Home > Détails par cours d'eau > la Midouze à Bégaar |
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Le bilan des campagnes de surveillance fait état d'une qualité de l'eau globalement dégradée, et traduit l'existence d'apports réguliers de matières organiques, de nutriments, de matières en suspension et de micropolluants minéraux (métaux) dans le cours d'eau. Les résultats obtenus ces dernières années témoignent d'une amélioration pour l'altération "matières organiques et oxydables" entraînant un déclassement dans la classe de qualité moyenne après 40 années de déclassements récurrents plus importants dans les classes de qualité mauvaise ou médiocre. A l'issue de la campagne 2015, un seul déclassement majeur est observé. Comme en 2014, celui-ci est intervenu dans la classe de qualité médiocre pour l'altération "matières azotées". Il s'explique par plusieurs concentrations en nitrites mesurées au-delà de 0,5 mg/l, dont la plus forte a été relevée le 21 juillet (1,2 mg/l). En parallèle, d'autres déclassements se sont produits dans la classe de qualité moyenne pour les altérations suivantes : "matières organiques et oxydables", "nitrates", "matières phosphorées" et "particules en suspension". Enfin, les derniers résultats obtenus au niveau de Bégaar conduisent à classer l'eau de la Midouze parmi les eaux permettant l'abreuvage des animaux matures, moins vulnérables (bovins et ovins), avec une surveillance accrue, et celles aptes à l'élevage de tous les poissons adultes peu sensibles.
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La qualité hydrobiologique de la Midouze est suivie au niveau de Bégaar depuis de nombreuses années à travers l'étude des macro-invertébrés benthiques (depuis 1987) et des diatomées (depuis 1994). Les notes issues du suivi des invertébrés font état d'une qualité biologique régulièrement dégradée, et traduisent l'impact d'apports en excès de matières organiques sur l'accueil et le développement des peuplements biologiques. Les résultats enregistrés ces dernières années s'améliorent et semblent être la conséquence des progrès observés pour l'altération "matières organiques et oxydables". Les notes issues du suivi des diatomées
traduisent une qualité biologique très dégradée
et préjudiciable au développement de la vie aquatique, notamment
depuis les évolutions de l'indice biologique intervenues à partir de
l'année 2007. Ces résultats confirment aussi le constat dressé sur le
plan physico-chimique, en particulier la présence récurrente de matières
organiques et de nutriments. |
Département des Landes - Direction de l'Environnement - SAGER |