Surveillance des cours
d'eau landais
Campagne 2015
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La qualité de l'eau de la Gourgue, tributaire principal du lac de
Cazaux-Sanguinet, est suivie à Sanguinet
depuis 2008 dans le cadre du Réseau Complémentaire Départemental sous
maîtrise d'ouvrage du Département des Landes.
Le bilan des premières campagnes de surveillance fait état d'une bonne qualité de l'eau pour la majorité des altérations suivies, mais traduit aussi l'existence de perturbations récurrentes, essentiellement liées à la présence de matières organiques et de micro-organismes indicateurs d'une contamination d'origine fécale (Escherichia coli). Les résultats enregistrés en 2015 sont bons pour la majorité des altérations suivies mais confirment l'existence de certaines dégradations. Le déclassement le plus important, déjà observé en 2014, est intervenu dans la classe de mauvaise qualité pour l'altération "pesticides (mesurés sur eau brute)". Il s'explique par des teneurs mesurées entre 2 et 2,6 µg/l les 13 janvier et 10 mars pour deux métabolites du S-métolachlore (métolachlore ESA et métolachlore OXA). Deux autres déclassements récurrents se sont produits dans la classe de qualité médiocre pour les altérations "matières organiques et oxydables" et "minéralisation". Le premier fait suite à un relevé effectué le 1er septembre (taux de saturation en O2 = 47,2 %). Le second est la conséquence de la faible minéralisation naturelle de la Gourgue, caractéristique des cours d'eau landais à fond sableux. En parallèle, deux déclassements ont été enregistrés dans la classe de qualité moyenne pour les altérations "particules en suspension" et "micro-organismes". Enfin, les derniers résultats obtenus à Sanguinet conduisent à classer l'eau de la Gourgue parmi les eaux inaptes à la production d'eau potable. En revanche, cette eau est de qualité acceptable pour la pratique des loisirs et sports aquatiques, mais nécessite une surveillance accrue.
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La qualité hydrobiologique de la Gourgue est suivie au niveau de Sanguinet à travers l'étude des communautés de macro-invertébrés benthiques, de diatomées, et de macrophytes. Les résultats enregistrés depuis 2008 sont variables selon les indices biologiques, mais confirment globalement les tendances observées dans le cadre de la surveillance plan physico-chimique. Les notes obtenues lors du suivi des invertébrés traduisent l'existence d'apports de matières organiques dans le milieu, mais semblent limitées en raison de la faible capacité d'accueil du milieu vis-à-vis des espèces étudiées. Les notes issues du suivi des diatomées s'expliquent par la nature du peuplement dominant retrouvé dans les échantillons. Celui-ci a une affinité faible voire inexistante pour la matière organique et les nutriments. Il n'est donc pas sensible aux apports ponctuels détectés sur le plan physico-chimique. Enfin, l'étude des macrophytes traduit un niveau de trophie moyen à faible cohérent avec le constat dressé sur le plan physico-chimique.
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Département des Landes - Direction de l'Environnement - SAGER |
