Home > Détails par cours d'eau > la Midouze en aval de Mont-de-Marsan |
|
|
|
|
|
Le bilan des premières campagnes fait état d'une qualité de l'eau partiellement dégradée pour la majorité des altérations suivies, essentiellement en raison de la présence récurrente de matières organiques, de matières en suspension et de micro-organismes indicateurs d'une contamination d'origine fécale (Escherichia coli). Les résultats enregistrés en 2015 sont comparables à ceux observés sur l'ensemble de la chronique et font état de plusieurs déclassements majeurs. Les deux plus importants sont intervenus dans la classe de mauvaise qualité pour les altérations "particules en suspension" et "micro-organismes". Le premier résulte d'une concentration ponctuelle en matières en suspension relevée le 5 mars (68 mg/l) tandis que le second fait suite à de nombreux dépassements du seuil fixé à 2000 UFC/100 ml pour le paramètre Escherichia coli (maximum relevé le 4 novembre : 33244 UCF/100 ml). Un autre déclassement s'est produit dans la classe de qualité médiocre pour l'altération "matières organiques et oxydables". Il s'explique par une mesure réalisée sur un échantillon prélevé le 5 mars (DCO = 59 mg/l). En parallèle, de nombreux autres déclassements ont été observés dans la classe de qualité moyenne. Ils concernent les altérations suivantes : "matières azotées", "nitrates", "matières phosphorées", "micropolluants minéraux (mesurés sur eau brute)" et "pesticides (mesurés sur eau brute)". Enfin, les derniers résultats obtenus à l'aval de l'agglomération montoise conduisent à classer l'eau de la Midouze parmi les eaux inaptes à la production d'eau potable, à la pratique des loisirs et sports aquatiques ainsi qu'à une utilisation directe en aquaculture. En revanche, les résultats indiquent que l'eau permet l'irrigation des plantes sensibles ou de tous les sols ainsi que l'abreuvage des animaux d'élevage matures, moins vulnérables (bovins, ovins), mais nécessite une surveillance accrue.
|
La qualité hydrobiologique de la Midouze est suivie à l'aval de l'agglomération de Mont-de-Marsan depuis 2008 à travers l'étude des communautés de macro-invertébrés benthiques, de diatomées, et de macrophytes. Jusqu'en 2013, le suivi des invertébrés et des diatomées traduisaient une qualité biologique moyenne, et l'étude des macrophytes indiquaient un fort niveau de trophie. Les derniers résultats obtenus en 2015 font état d'une situation
dégradé et confirment que la présence
récurrente de matières organiques et de nutriments
détectée dans le cadre de la surveillance physico-chimique a un impact sur
le développement des communautés biologiques. |
Département des Landes - Direction de l'Environnement - SAGER |