Réseau départemental de suivi de la
qualité des eaux superficielles landaises
 

Carte 1442 E Tartas (1:25000) - Source IGN
 

Analyses physico-chimiques

La qualité de l'eau du Bez est suivie depuis 1992 à Saint-Yaguen, tout d'abord dans le cadre du Réseau Complémentaire Départemental sous maîtrise d'ouvrage du Département des Landes, puis aujourd'hui dans le cadre d'un réseau de surveillance sous maîtrise d'ouvrage de l'agence de l'eau Adour-Garonne.

Le bilan des campagnes de surveillance fait état d'une bonne qualité de l'eau pour la majorité des altérations suivies, mais traduit aussi l'existence de perturbations ponctuelles.

Les résultats enregistrés en 2015 sont bons à très pour l'ensemble des altérations suivies, à l'exception de l'altération "minéralisation". En effet, un déclassement récurrent est observé dans la classe de qualité médiocre pour cette altération en raison de la faible minéralisation naturelle du Bez, caractéristique des cours d'eau landais à fond sableux.

Enfin, les derniers résultats obtenus à Saint-Yaguen conduisent à classer l'eau du Bez parmi les eaux permettant l'abreuvage de tous les animaux, y compris les plus sensibles, et aptes à l'élevage de tous les poissons adultes peu sensibles.

Analyses hydrobiologiques

La qualité biologique du Bez est suivie à Saint-Yaguen à travers l'étude des communautés de macro-invertébrés benthiques (depuis 1993), de diatomées (depuis 2007), de macrophytes (depuis 2012), et des peuplements piscicoles (depuis 2007).

Les notes issues du suivi des invertébrés et des poissons font état d'une bonne qualité biologique et mettent en évidence la présence de peuplements piscicoles de bonne qualité au niveau de cette station de surveillance.

En parallèle, les résultats obtenus dans le cadre du suivi des diatomées et des macrophytes sont moins favorables. Ils traduisent une qualité biologique bonne à moyenne et un niveau de trophie moyen. Ce constat pourrait indiquer l'existence de perturbations liées à des apports de nutriments dans le cours d'eau ou être le résultat d'une faible capacité d'accueil des espèces visées par les protocoles mis en oeuvre. L'évolution de ces résultats devra être surveillée dans les années à venir.