Réseau départemental de suivi de la
qualité des eaux superficielles landaises
 

 
Carte 1542 E Mont-de-Marsan (1:25000) - Source IGN

 

Analyses physico-chimiques

La qualité de l'eau du Midou est suivie depuis 1976 à Bougue, quelques kilomètres en amont de la formation de la Midouze (résultant de la confluence entre la Douze et le Midou), dans le cadre d'un réseau de surveillance sous maîtrise d'ouvrage de l'agence de l'eau Adour-Garonne.

Le bilan des campagnes de surveillance fait état d'une qualité de l'eau partiellement dégradée en raison de la présence récurrente de matières organiques, de nutriments et de matières en suspension.

Les résultats enregistrés en 2015 sont légèrement plus favorables que ceux obtenus ces dernières années. En effet, le déclassement le plus important est intervenu dans la classe de qualité médiocre. Celui-ci concerne l'altération "particules en suspension" et fait suite à plusieurs concentrations en matières en suspension supérieures à 25 mg/l (valeur maximale relevée à 190 mg/l le 16 février).

En parallèle, deux déclassements se sont produits dans la classe de qualité moyenne pour les altérations "nitrates" et "micropolluants minéraux (mesurés sur eau brute)".

Enfin, les derniers résultats observés au niveau de Bougue conduisent à classer l'eau du Midou parmi les eaux permettant l'abreuvage de tous les animaux, y compris les plus sensibles, et les eaux aptes à l'élevage de tous les poissons adultes peu sensibles.

Analyses hydrobiologiques

La qualité hydrobiologique du Midou est suivie à Bougue à travers l'étude des communautés de macro-invertébrés benthiques (depuis 1987), de diatomées (depuis 2005) et de macrophytes (depuis 2012).

Les résultats enregistrés pour les trois indices font état d'une qualité biologique globalement dégradée et montrent l'impact des apports répétés de matières organiques et de nutriments (surtout des nitrates) sur le développement de la vie aquatique.

Les notes obtenues dans le cadre de l'étude des macrophytes sont très variables depuis le démarrage en 2012. Leur évolution sera à surveiller dans les années à venir.