l'Adour - Point N° 05 231 370

La qualité de l'eau de l'Adour est suivie à Bordères-et-Lamensans depuis 2012 dans le cadre du Réseau de Référence Pérenne sous maîtrise d'ouvrage de l'agence de l'eau Adour-Garonne.

Le bilan des premières campagnes laisse apparaître des dégradations récurrentes essentiellement liées à la présence de nitrates et de matières en suspension, ainsi qu'au réchauffement de la masse d'eau en période d'étiage.

Les résultats enregistrés en 2015 sont les plus favorables de la chronique. En effet, pour la première fois, aucun déclassement majeur n'est intervenu, alors qu'un plus grand nombre d'altérations a été qualifié.

Ainsi, les déclassements les plus importants se sont produits dans la classe de qualité moyenne, et concernent les altérations "nitrates" et "micropolluants minéraux (mesurés sur eau brute)".

Analyses hydrobiologiques

La qualité hydrobiologique de l'Adour est suivie au niveau de Bordères-et-Lamensans à travers l'étude de macro-invertébrés benthiques (2012), de diatomées (depuis 2012) et de macrophytes (depuis 2012).

Les résultats obtenus sont très variables selon les indices biologiques.

L'étude des invertébrés, uniquement réalisée en 2012, traduit une très bonne qualité biologique et l'absence de perturbation liée à la présence de matières organiques.

Les notes issues de l'étude des diatomées sont globalement moyennes et traduisent l'existence de perturbations. A noter que la forte dégradation observée en 2014 ne s'est pas renouvelée en 2015. Pour rappel, celle-ci avait mis en évidence un peuplement peu diversifié, déséquilibré et au stade de colonisation.

Enfin, les résultats enregistrés dans le cadre du suivi des macrophytes traduisent un niveau de trophie élevé à très élevé, et suggèrent que les dégradations constatées sont liées à la présence excessive de nutriments dans le milieu.