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Réseau départemental de suivi de la
qualité des eaux superficielles landaises
 

Cours d'eau : Le ruisseau de Castéra
Commune : Mano
Localisation : Pont en amont du lieu-dit Larousse
Point N° : 05 192 008
Type de station : RRP


données fournies par :


 

 
Carte 1539 O Sore (1:25000) - Source IGN



Analyses physico-chimiques



Le ruisseau de Castéra est un affluent de la Leyre (rive droite). La qualité de ses eaux est suivie depuis 2012 à Mano dans le cadre du Réseau de Référence Pérenne sous maîtrise d'ouvrage de l'agence de l'eau Adour-Garonne.

Le bilan des premières campagnes met en évidence l'existence de perturbations récurrentes, essentiellement liées à la présence de matières organiques et de nitrates.

Les résultats enregistrés en 2015 sont comparables à ceux observés les années antérieures. Un déclassement majeur est intervenu dans la classe de qualité médiocre. Il concerne l'altération "nitrates" et s'explique par des teneurs en nitrates régulièrement supérieures à 25 mg/l (valeur maximale relevée à 35,3 mg/l le 17 août).

En parallèle, un autre déclassement s'est produit dans la classe de qualité moyenne pour l'altération "matières organiques et oxydables" en raison de plusieurs concentrations en carbone organique comprises entre 7 et 8 mg/l.

Il est à noter que le ruisseau du Castéra est un cours d'eau naturellement peu minéralisé, comme c'est généralement le cas sur l'ensemble du plateau landais. Aussi, le déclassement constaté en 2012 pour l'altération "minéralisation" pourrait devenir systématique dans les années à venir si cette altération devait être suivie régulièrement.

 

Analyses hydrobiologiques

La qualité hydrobiologique du Castéra est évaluée à Mano depuis 2012 à travers l'étude des communautés de macro-invertébrés benthiques, de diatomées, et de macrophytes.

Les résultats obtenus lors du suivi des invertébrés traduisent une qualité biologique moyenne à bonne, ce qui laisse apparaître l'existence de perturbations liées à des apports de matières organiques.

En revanche, les notes issues de l'étude des diatomées et des macrophytes indiquent un très faible niveau de trophie. Ces résultats suggèrent que la présence récurrente de nitrates mise en évidence dans le cadre de la surveillance physico-chimique n'a pas d'impact sur le développement de la vie aquatique.

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