Résidence d’écriture La Maison Bleue | Les lauréats 2019-20

Sandra Devonssay est une autrice et réalisatrice française d’origine laotienne. En 2016, elle développe un projet de documentaire au sein de la FEMIS, « Chambre 1268 ». En parallèle, elle réalise un court-métrage en animation 3D et réalité virtuelle, produit par Les Poissons Volants : « Ne pleure pas devant ma tombe ». Ce projet a bénéficié d’un accompagnement par le Pôle Média Grand Paris et a obtenu l’aide au développement Pictanovo et CNC Nouveaux Médias.
« Chambre 1268 » est son premier long-métrage mêlant prise de vue réelle, archives et animation. Il retrace quinze ans d’enquête et est produit par Bachibouzouk.
Elle fait partie d’un collectif d’illustratrices et réalisatrices qui s’interrogent sur la quête identitaire et la représentation des asiatiques en France.

Pitch du scénario travaillé en résidence
Au nord de Vientiane, au Laos, il y a une pagode.
Dans cette pagode, une sépulture.
Dans cette sépulture, une urne.
Dans cette urne, les cendres d’un homme banni.
Le nom de cet homme est tourné côté jungle.
Les communistes détruiraient cette tombe s’ils la trouvaient.

Né en 1976 en Suisse, Michaël Terraz est un réalisateur au parcours éclectique ; film, scénario, bande dessinée, illustration, photographie. Toujours dans un souci d’élargir sa vision, ses compétences et son approche de l’image séquentielle, il fait voyager son imaginaire en utilisant et métissant diverses techniques de réalisation.
En 2013, il travaille sur son premier court-métrage de fiction, « L’Héritage », un conte fantastique et poétique très ambitieux de 23 minutes, mêlant prises de vue réelles et cinéma d’animation (17 Prix).
En mars 2016, il termine son nouveau film, « Le Goût des Choux de Bruxelles », une comédie à l’humour doux/amer avec Jean-Luc Bideau, Joséphine Derenne, Pauline Lefèvre et Nicky Naudé (un très bel accueil en festival également).
Aujourd’hui, Michaël vit à Paris et travaille à l’écriture de son premier long-métrage, « Angus Bertault », avec la collaboration de Justine Martini. Ensemble, ils développent également un autre long-métrage, « Gang Bank ». Parallèlement, Michaël travaille sur un format court d’animation, « Ernest » (ou les tribulations d’une femme presque historique), et à son premier roman « Oscar Branivel ».

Pitch du scénario travaillé en résidence
Angus Bertault, attaché au fond du réservoir d’eau qui alimente BLOC, est condamné à une mort certaine. Il sait que s’il n’avait pas porté plainte pour cette petite erreur administrative, il n’en serait pas là. Mais il n’aurait pas non plus rencontré Annette Pétrain, cette dactylo si particulière qui, ce jour-là, fit une faute de frappe...

Tibo Pinsard est un réalisateur et scénariste de fictions et documentaires. Après plusieurs courts-métrages, dont le multi-primé « Gorilla » (121 sélections pour 46 prix), il a tourné en Australie la mini-série « Pet Killer », une comédie d’humour noir co-produite par Rockzeline (France) et Deadrock (Australie) pour Blackpills, dont la post-production vient de s'achever. Il développe actuellement plusieurs projets de séries et de longs-métrages, y compris la version longue de « Gorilla ».

Pitch du scénario travaillé en résidence
Jeanne travaille au cœur de l’industrie cinématographique mondiale, à Montreuil. Car Hollywood n’a jamais pu exister, du fait d’un énorme tremblement de terre. Le job de la jeune femme est d’assister des acteurs américains venus chercher le succès en France. Mais quand l’actrice capricieuse dont elle s'occupe meurt après un selfie de trop, elle va décider d’usurper son identité. Après tout, pourquoi n’aurait-elle pas, elle aussi, son nom en haut de l’affiche - même si ce n’est pas vraiment le sien ?

Réalisateur de vingt documentaires orientés science et environnement qui l'ont amené de l'Amazonie aux montagnes Mongoles, Franck Gombert est un passionné. De science, de fiction, de science-fiction... Mais avant tout d'histoires, celles qu'on lit ou qu'on raconte, les gens et les mots qui s'y bousculent, les péripéties qui n'hésitent pas à s'affranchir de la réalité...
Pour assouvir sa soif narrative, Franck Gombert a aussi écrit et réalisé six courts-métrages et une web série, un space opéra steampunk comique. Il a cependant voulu aller plus loin dans sa démarche de création, en suivant une formation de deux mois reprenant les grands théoriciens du domaine, Vogler, Truby, Snyder pour ne citer qu'eux. Formation complétée par des master classes dirigées par les spécialistes français que sont Yves Lavandier et Jean-Marie Roth.
Franck Gombert développe actuellement trois formats allant de 22 à 60 minutes, et entame une année à Los Angeles après avoir été sélectionné par la UCLA film school.

Pitch du scénario travaillé en résidence
1993 : Nicolas, 15 ans, est un romantique hypersensible et anti-système. Il est projeté 25 ans plus tard dans son corps d’homme d’affaires de quarante ans, séparé et père de deux enfants. Son pire cauchemar ne fait que débuter.